Je :
Qu’on le veuille ou non, je suis là pour durer. J’ai l’expérience de celui qui sait et la vision de qui ira loin dans la vie. Sans moi, comment irait le monde ?
Moi :
Moi, tout ce qui m’intéresse, c’est d’être bien. Heureux quoi… Je (au moi) : Voilà pourquoi toi et moi sommes unis comme les doigts de la main.
Soi :
Parlez, parlez, mes bons amis. Vous ne le savez pas encore, mais c’est moi seul qui ai le premier et le dernier mot. Un jour ou l’autre vous finirez par comprendre qu’en dehors de moi, il n’y a rien qui soit en soi-même, mais que tout est de par le Soi, c’est-à-dire de par moi.
Moi (au Soi) :
Oh, vous et vos philosophages! Je suis assez grand pour me débrouiller ! Je bâtirai mon bonheur sans vous et vos principes,… et suis prêt à y mettre le prix…!
Soi :
Le prix ? Quel prix ? Ne savez-vous pas que le bonheur n’est pas une denrée qu’on transige ? Et qu’il ne peut de ce fait s’acquérir en contrepartie d’un prix ?